Les formations techniques et professionnelles entre l'État, la ville et le patronat : l'emploi de la taxe d'apprentissage à Lyon dans l'entre-deux-guerres

Par Marianne Thivend
Français

Résumé

Avec la loi Astier votée en 1919, l’État entend non seulement organiser et contrôler l’offre locale de formation technique et professionnelle, développer la formation professionnelle des jeunes de moins de 18 ans employé(e)s dans l’industrie et le commerce, mais également étoffer le réseau d’écoles techniques publiques. Pour financer cette nouvelle politique, la loi de finances du 13 juillet 1925 instaure une taxe d’apprentissage alimentée par les entreprises. Le présent article se propose d’examiner, à l’échelle de la ville de Lyon, l’usage qui est fait de cette taxe. Un compromis s’instaure progressivement entre l’État, la Ville et les milieux économiques locaux pour soutenir fortement les écoles techniques publiques et privées de la métallurgie ainsi que les cours professionnels dont l’offre est étoffée et structurée. Les formations commerciales ne soulèvent quant à elles pas les mêmes enjeux.

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