De l’usurpation coloniale au landgrabbing

Le rapport à la terre
Par Pablo F. Luna
Français

Tout au long de la période moderne et contemporaine, la terre, le territoire (et l’accès aux richesses naturelles qu’ils ouvraient) ont fait l’objet de la négociation et du conflit entre différents protagonistes. Ce fut le cas durant les deux principales vagues d’expansion coloniale et de réaction décolonisatrice (XVIe-XVIIIe siècles et XIXe-XXe siècles), et cela s’est poursuivi jusqu’au XXIe siècle. Cet article voudrait attirer l’attention sur l’usurpation et l’appropriation foncières coloniales, dans la longue durée, et la riposte des ruraux à travers le monde. Mais il voudrait aussi penser historiquement le landgrabbing actuel (la prise de contrôle du financier sur le foncier, à l’échelle mondiale, qui se consolide depuis la crise de 2007-2008). Il s’agit d’un processus qui est toujours en cours, qui mobilise une variété d’agents sociaux et institutionnels sur la planète et qui est vraisemblablement venu achever la mondialisation foncière.

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