Les relations sociales dans une industrie d’art : l’indiennage, 1700-1850

Par Pierre Caspard
Français

Les années 1700-1850 ont vu naître, prospérer puis décliner en Europe de l’Ouest l’industrie des « indiennes », toiles de coton imprimées à la main. S’appuyant notamment sur le cas de deux importantes fabriques, française et suisse, qui ont compté chacune près d’un millier d’ouvriers, l’article donne un aperçu de ce qu’ont été dans cette branche la division du travail et ses conséquences : hiérarchie des qualifications et complémentarité des tâches entre hommes, femmes et enfants ; niveaux et modalités des rémunérations ; degré d’autonomie des ouvriers les plus qualifiés dans l’organisation et l’évaluation de leur travail. Sont également évoquées les politiques patronales de l’emploi et certaines revendications ouvrières, avant que la mécanisation des entreprises ne modifie radicalement la composition de leur main-d’œuvre, dans les premières décennies du XIXe siècle.

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