Mouvement syndical et péronisme (1943-1955) : pour une nouvelle interprétation

Organiser le travail dans l’Argentine contemporaine
Par Marcos Schiavi
Français

Cet article souhaite participer à la construction d’une nouvelle interprétation de la relation entre gouvernement péroniste et mouvement syndical. L’étude est centrée sur la Confédération générale du travail (CGT), seule centrale des travailleurs argentins. Notre hypothèse vise, à partir d’une remise en question des thèses classiques, à établir et étayer plusieurs propositions. D’une part, montrer que la dialectique politique à l’œuvre entre le gouvernement et la CGT n’a jamais cessé durant cette période. D’autre part, remettre en cause la thèse selon laquelle la centrale ouvrière aurait fait partie de l’État, ainsi que celle qui voudrait qu’elle ait été entièrement contrôlée par les hautes sphères politiques du péronisme.

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